Des révoltes en l’absence des récoltes, douar Ain Djohar sort de son silence

Plus de 60 citoyens du douar Ain Djohar relevant de la commune Oued Taourira au sud de la wilaya ont manifesté leurs exaspérations la semaine passée devant les déclarations tortueuses des autorités.  Ils ont bloqué la route 109 reliant leur patelin à la commune de Merine pour protester contre la marginalisation dont ils sont victime depuis leurs existences.

Le douar, d’après leurs témoignages,  manque de toutes formes de vie qui donne le moindre envi d’y rester. Ni embauche même dans le cadre du filet social, ni loisir, ni éclairage. Même l’eau, l’aliment indispensable et le plus élémentaire devient rare par l’absence des autorités.

Ils ont tenu, tous furieux, jusqu’à l’arrivée des autorités qui lui ont promis comme à l’habitude des solutions à tous leurs problèmes par priorité en commençant par le travail qui donnera un sens à la vie de chacun.

Les discutions, depuis les révoltes depuis janvier d’un climat qui a explosé la société,  semblent après tout ce temps  piégés par des combines préservatrices qui ont empêchées le jaillissement d’un espoir tant attendu par la société.

La romance de ces discutions sinueuses qui défilaient à huit clos des clans dans la chambre de la *fraternité* s’avère après tous, une mélodie trahissante.  L’état ne semble guère gêné, les autorités ne montrent aucun signe d’inquiétude envers ce bouillonnement qui alimente ce flot social.

Depuis la clôture des discutions, le présumé résultat semble périr à jamais dans d’autres discutions à travers la chaine qui risque de ne jamais faire surface.  La lenteur préméditée devant cette urgence débouche vers une autre analyse. Rien, ni personne  ne touchera désormais aux intérêts.